A partir du mois de juin, la prise en charge de l’activité partielle par l’Etat va diminuer pour les secteurs non-prioritaires, a annoncé la ministre du Travail à l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux, jeudi 22 avril.
En France, le nombre de salariés en activité partielle à cause de la crise du coronavirus était estimé à 2,1 millions en février (11 % des salariés du privé). Avec la fermeture des commerces non-essentiels, il devrait avoir augmenté en mars-avril. La prise en charge de l’activité partielle aura coûté plus de 27 milliards d’euros en 2020 pour l’Etat et l’Unédic, rapporte BFMTV.
Après sa rencontre avec les partenaires sociaux, jeudi 22 avril, Elisabeth Borne a annoncé que l’Etat va réduire sa prise en charge de l’activité partielle pour les secteurs non-prioritaires en juin.
"Il y a un consensus pour revenir rapidement aux règles de droit commun de l’activité partielle pour les secteurs non-protégés", a déclaré la ministre du Travail, selon les propos rapportés par Le Figaro. Ces règles "ont vocation à pouvoir évoluer à partir de juin", a-t-elle ajouté.
Les employeurs dans les secteurs qui ne font pas l’objet de fermeture administrative verront leur reste à charge augmenter de 15 à 40 % en juin, selon Elisabeth Borne. L’indemnisation des salariés diminuera de 84 à 72 % du salaire net.
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