Francois Mori/AP/SIPA
Ce mercredi 2 septembre, le Premier ministre Jean Castex a visité la Maison des femmes à l’hôpital de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Les détails de son discours !
Un an après le lancement du Grenelle des violences conjugales, le chef du gouvernement, Jean Castex s’est rendu à la Maison des femmes de l’hôpital de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, ce mercredi 2 septembre 2020.
Accompagné par la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno, le Premier ministre a remercié la Maison des femmes. Cette dernière a été ouverte en octobre 2016 et gérée par Ghada Hatem. L’organisme accompagne les femmes victimes de viols, de violences et d’autres abus sexuels.
Jean Castex a évoqué le caractère inadmissible des violences conjugales faites aux femmes, touchant 220 000 femmes chaque année en France. Il a, d’ailleurs, rappelé que ce sujet est l’une des causes essentielles du quinquennat du président de la République.
> A lire aussi : Violences conjugales : 146 femmes tuées par leur conjoint ou ex-compagnon en 2019
Le chef du gouvernement a appelé toutes les femmes, victimes de violences, de saisir les autorités étatiques, comme la justice ou les forces de l’ordre, afin de dénoncer leur condition de vie. "C’est en nous y mettons tous ensemble que nous parviendrons à reculer ces violences inadmissibles. Aux femmes : ’n’hésitez pas à sortir de l’ombre, à sortir de la condition indigne qui vous est faite’", lance le Premier ministre.
Deux lois ont été prises par le gouvernement, depuis 2019, pour faire face à ce phénomène. Elles favorisent à la fois la répression et l’organisation des suites pénales, déclare Jean Castex.
> Lire aussi nos articles sur les Violences faites aux femmes
Le locataire de Matignon a également annoncé la création de 1 000 places d’hébergement supplémentaires pour les victimes de violences conjugales. Elles s’ajouteront ainsi aux 1 000 autres déjà prévues dans le cadre du Grenelle. Jean Castex a précisé que ces places seront dédiées aux femmes et leurs enfants. Ces derniers subissent, malgré eux, les conséquences de ces violences.
Sur cette question de l’hébergement, le gouvernement a pris des décisions en lien étroit avec les collectivités territoriales, des départements, des communes, etc.
> A lire aussi : Violences conjugales : les mesures d’urgence prises par le gouvernement
Selon le chef du gouvernement, il faut tout faire pour accueillir les femmes victimes de violences conjugales. "Nous allons vous aider à vous reconstruire", a-t-il ajouté. Une prise en charge sanitaire et psychologique sera aussi mise en place.
Par ailleurs, le gouvernement va, en outre, dégager des moyens pour faire en sorte que des structures puissent se développer partout sur le territoire national. Jean Castex a enfin promis la poursuite "sans relâche" des auteurs de ces violences.
> A lire aussi : Violences policières en France : 145 000 euros de dommages et intérêts à la famille d’une victime
