En profitant des plages, il faut être vigilant et veiller à ne pas abîmer le corail, un élément essentiel de sa constitution.
Le corail est un élément vivant qui occupe le lagon et en est à l’origine. Les poissons vivent ainsi autour de lui. Le corail est aussi fragile et les menaces sont nombreuses.
Une enfant et son père rencontrés sur une plage de l’Ouest sont sensibilisés à la protection des coraux : "Il ne faut pas marcher sur les coraux, ça peut faire des gros bobos aux pieds et le corail peut mourir", nous explique l’enfant.
"Il ne faut surtout pas marcher sur le corail, il ne faut pas casser, il ne faut pas jouer avec. C’est un être vivant", ajoute le père.
"On fait très attention parce que c’est comme une protection pour l’environnement et pour les crustacés qui sont dans la mer", explique une promeneuse.
Lors de marées basses, le corail se retrouve au-dessus du niveau de l’eau et souffre durant l’été. Le phénomène s’accentue avec les températures élevées.
Pour Gaëtan Hoarau, président de l’association citoyenne de Saint-Pierre, il ne faut pas que l’Homme soit un danger de plus en le piétinant ou l’arrachant :
"Sans ces petits animaux, un zarlor, il n’y aurait pas de récif, il n’y aurait pas de lagon, pas de vie sous-marine. La nature est un tout. C’est petits animaux, ils participent à l’écosystème.
S’il n’y avait as ces coraux, ces bâtisseurs de récif, qui sont aussi utiles en se dégradant, il n’y aurait pas nos plages, de belles plages de sable blanc".
Ce Réunionnais sait qu’il y a des braconniers et certains pêcheurs qui abîment le corail en étant conscients des conséquences.
Il l’avoue également, une partie des baigneurs ne connaît pas les risques et en appelle aux collectivités pour installer des panneaux d’information et la mise en place de patrouilles de prévention.