Le ministre de l’Intérieur a rapporté, lundi 19 octobre, un premier bilan après un week-end de couvre-feu dans plusieurs grandes villes françaises. Beaucoup ont à priori enfreint à cette mesure.
Dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, le gouvernement a décidé d’instaurer un couvre-feu en Ile-de-France et dans huit métropoles françaises (Lyon, Lille, Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne, Aix-Marseille, Rouen et Grenoble). Depuis le samedi 17 octobre, il est interdit de circuler dans ces grandes villes entre 21 h à 6 h.
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Invité sur TF1, lundi, le ministre de l’Intérieur a rapporté un bilan du premier week-end sous couvre-feu. Gérald Darmanin a affirmé que cette mesure a donné lieu à 3 019 verbalisations pour 19 300 contrôles de "citoyens, mais aussi des établissements". Il a pourtant souligné que tout contrevenant s’exposait à une amende de 135 euros puis, en cas de double récidive, à six mois de prison et 3 750 euros d’amende.
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Le ministre a tenu à rappeler que les personnes obligées de sortir pendant le couvre-feu doivent avoir une attestation de déplacement, comme lors des périodes de confinement. Les gens ne peuvent cependant se déplacer que pour des motifs impérieux : travail, proche à l’hôpital, etc. Gérald Darmanin estime le nombre de contrôles et des verbalisations prouvent "que la police et la gendarmerie sont là".
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