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Ségolène Royal, à la tête de ’Désir d’avenir pour la planète’, est l’invitée de l’émission ‘Les 4 Vérités’ de France 2 ce jeudi 15 octobre. La candidate à la présidentielle de 2007 a notamment évoqué les annonces d’Emmanuel Macron, la veille.
Sur le plateau de France 2, Ségolène Royal prévient qu’elle ne va pas "critiquer pour critiquer" les annonces du président Emmanuel Macron. Dans des propos retranscrits par le site de la chaîne, l’ancienne ministre socialiste affirme penser "qu’on a besoin d’être responsable individuellement pour se protéger collectivement. On va y arriver tous ensemble". Pour elle, les annonces du chef de l’Etat sont assez équilibrés... "on a évité un reconfinement total et un reconfinement ciblé sur les personnes âgées".
"L’objectif est que les hôpitaux ne soient pas saturés", poursuit-elle mais "il y a un grand vide sur les soignants". Selon Mme Royal, les soignants qui ont écouté le président "attendent dans les jours qui viennent des annonces" et "le compte n’y est pas avec le Ségur de la santé".
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Dans le même entretien, Ségolène Royal estime qu’Emmanuel Macron ne peut pas utiliser "un vocabulaire de guerre comme couvre-feu ou alors si on est en guerre il faut payer les soldats qui sont au front". Elle estime en effet qu’un couvre-feu, "c’est la privation des libertés et le contrôle individuel et social". Et "Il faut des soins et de la bienveillance. S’il y a trop de répression, il y aura de la rébellion".
Pour Ségolène Royal, puisqu’il faut organiser la société avec la Covid-19, "on ne va pas vivre sans culture et sans interactions sociales, il faut réfléchir avec les professionnels des secteurs qui travaillent le soir".
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