Les syndicats ne sont pas satisfaits par le renforcement du protocole sanitaire dans les lycées, annoncé par le ministère de l’Éducation la semaine dernière. Quelles sont leurs principales requêtes ?
Le mouvement aura lieu. Plusieurs syndicats maintiennent l’appel à la "grève sanitaire" dans les écoles ce mardi 10 novembre. Ils veulent en effet contester un protocole sanitaire qu’ils jugent insuffisant pour freiner l’épidémie de Covid-19. Les principales organisations mobilisées n’ont pas fait marche arrière malgré le renforcement de la réglementation annoncé par Jean-Michel Blanquer en fin de semaine dernière. "Le compte n’y est pas ! La grève du 10 novembre reste plus que jamais d’actualité !", écrit de son côté le syndicat CGT-Éducation, un avis partagé par le Snuipp-FSU (syndicat des instituteurs et professeurs des écoles). De son côté, le Syndicat national des lycées et collèges (SNALC) dénonce une prise de conscience très tardive.
Dans un communiqué relayé par BFMTV, le SNALC demande à tous les personnels des lycées d’appliquer au plus vite des organisations pour le respect de la distance physique en classe et à la cantine. Frederic Marchand, secrétaire général de l’UNSA Education, n’a pas appelé à la grève, mais il réclame également un assouplissement des règles pour certains collèges et certaines écoles. Les syndicats demandent également la mise en place des mesures de demi-groupes dans les collèges, une réflexion sur l’aération des salles de classe à l’approche de la saison hivernale en métropole, ou encore le recrutement de membres du personnel pour assurer le nettoyage des salles après les cours. Par ailleurs, le Snuipp-FSU exige un plan d’urgence comprenant un recrutement massif de professeurs dans le cas où les enseignants malades ou vulnérables doivent s’absenter.
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