Pour contenir la propagation du coronavirus à Madagascar, le président malgache Andry Rajoelina a décrété le confinement de la ville d’Antananarivo. Une mesure qui est entrée en vigueur depuis lundi, mais qui n’a pas été suivie à l’unanimité.
Face à la hausse du nombre de cas confirmés de Covid-19 à Madagascar, le président malgache Andry Rajoelina a décrété une période de confinement de 15 jours pour la ville d’Antananarivo. Cette mesure a débuté ce lundi, mais certaines personnes ne se souciaient pas de son importance et du danger lié à la progression de l’épidémie du coronavirus dans le pays. C’était le cas par exemple pour les commerçants qui ont poursuivi leurs activités dans les rues et les trottoirs de la capitale malgache. Les embouteillages étaient toujours observés à certains axes, car certains taxis ont bravé les interdictions de circuler.
L’application du confinement n’était pas de rigueur pour les employés du secteur privé. En effet, Andry Rajoelina a souligné que l’application de cette mesure dépendait en grande partie de la décision du patronnât. Certains employés ne savaient donc pas que faire, car les transports en commun étaient à l’arrêt. En raison d’une mauvaise interprétation des consignes du président malgache, certaines personnes se sont ruées pour faire leurs emplettes avant midi, rapporte le journal L’Express de Madagascar.
Malgré ces incidents, le président malgache estime que 80 à 90% de la population ont respecté le confinement. Il a noté que les mesures seront renforcées pour les récalcitrants.
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