A moins d’une semaine du lancement de la 2e phase du déconfinement, les Réunionnais retrouvent peu à peu une vie normale. Mais les règles de protection sanitaire restent en vigueur : port du masque, distanciation sociale, désinfection des mains... Sont-elles encore bien respectées par les Réunionnais ?
Après deux mois de confinement, les Réunionnais peuvent - depuis le 11 mai - à nouveau sortir, se balader, faire du shopping, profiter d’une baignade en mer... La vie reprend progressivement son cours sur l’île, mais les autorités continuent d’insister sur l’importance de respecter les règles sanitaires et les gestes barrières.
Car si le confinement est passé, le virus est encore là. Pour certains, il semble bien loin. Les responsables politiques appellent à la responsabilité individuelle de chacun pour stopper la propagation du virus.
Pour Brahim, depuis le déconfinement, la vie a repris son cours normal. Il pratique le sport avec ses amis, comme avant. "On va aller s’entraîner là. Depuis le 11 mai, on reprend la vie normale, on va aller avec tout le monde, s’entraîner en groupe comme s’il ne s’était rien passé en fait", explique le jeune homme.
De son côté, Ingrid respecte les gestes barrières : port du masque et lavage des mains, mais elle a cédé sur un point : la bise. Elle continue d’embrasser ses proches, mais pas n’importe qui. "Ca dépend des gens, ma soeur maman par exemple oui, mais d’autres non".
Pour Paul et sa femme, hors de question de faire de nouveau la bise : "Il ne faut pas faire la bise. J’ai des petits enfants, nous mêmes on nous protège et on les protège aussi. J’espère que tout le monde suit ces consignes comme ça le virus pourra aller son caz", sourit le père de famille.
Le masque lui, est porté dans des lieux spécifiques. "Dans les grandes surfaces et les endroits comme ça où il y a beaucoup de monde côte-à-côte, là je mets le masque. Quand je suis à l’air libre, je respecte les distance de sécurité", explique un Réunionnais.
"Moi je le porte en faisant les courses, en allant dans un espace fermé, mais là à l’air libre non je ne le porte pas", assure une autre.
Patricia elle limite encore les sorties. Elle a adopté un mode de vie presque identique à celui pendant le confinemen, pour se protéger elle, et sa famille contre le virus. Mais elle a constaté un grand relâchement : "Les grandes surfaces sont bondées, je vois les parkings, moi je n’y vais pas mais mon mari me dit que tout le monde se croise et on reste même bloqués dans les queues !"