La destruction obligatoire de pas moins de dix millions de litres de bière est consécutive au confinement à cause de la pandémie du coronavirus.
Les Brasseurs de France ont annoncé, mardi 5 mai, la destruction forcée de pas moins de 10 millions de litres de bière. Depuis le début du confinement, la consommation des bières a connu une forte baisse en dépit des apéros à domicile. Selon les explications du syndicat professionnel, "la fermeture brutale des cafés, restaurants, l’arrêt des activités touristiques et l’annulation de tous les festivals et salons a laissé plus de dix millions de litres de bière, majoritairement en fûts, en souffrance".
Ces millions de litres de bière représentent plusieurs millions d’euros de perte pour les des brasseurs qui sont plutôt fragiles financièrement. Une étude a révélé que "près de 25 % des brasseries sont actuellement à l’arrêt, faute d’activité". Et en parallèle," 70 % des brasseries déclarent une perte de 50 % du chiffre d’affaires ou plus depuis le 15 mars", rapporte Le Figaro.
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Le syndicat a aussi tenu à souligner que la destruction de cette bière constitue un coût non négligeable pour les entreprises concernées. D’où une demande d’aide de leur part qu’elles adressent aux pouvoirs publics. Maxime Costilhes, délégué général de Brasseurs de France, a également expliqué que les bières qui vont être détruites sont notamment les bières en vogue.
A la différence des bières blondes classiques, ces "bières non pasteurisées sont plus fragiles". Ce sont des "bières très houblonnées, et si on les garde trop longtemps, quand elles dépassent deux à trois mois de conservation, l’effet olfactif et l’effet gustatif, l’arôme, vont disparaître", a encore commenté M. Costilhes.
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