Après deux mois de confinement, la filière automobile a été durement frappée par la crise sanitaire. Pour aider ce secteur, un plan de soutien doit être annoncé par Emmanuel Macron.
L’épidémie de coronavirus a eu des graves impacts économiques dans le monde. Après deux mois de confinement, plusieurs secteurs ont été durement touchés. Ainsi, l’Etat Français commence à orienter ses efforts à la relance de différentes filières économiques, rapporte le journal Le Figaro.
Récemment, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé que l’exécutif va annoncer un plan de soutien pour le secteur automobile.
Dans l’après-midi de ce mardi 26 mai, Emmanuel Macron doit ainsi se rendre dans une usine de l’équipementier Valeo à Etaples, près du Touquet (Pas-de-Calais). Il devrait annoncer ce projet de soutien de la filière qui vaut 400 000 emplois directs, et 900 000 en comptant les services. Selon une source proche de l’exécutif, ce plan touche à "la souveraineté industrielle", à la transition vers les véhicules propres, et à la préservation de la compétitivité de la filière.
En début de matinée, Emmanuel Macron doit d’abord recevoir à l’Elysée, le PDG de Renault, Jean-Dominique Sénard. Cette rencontre intervient à trois jours avant le dévoilement du plan d’économies du groupe en difficulté. Par la suite, le président de la République doit accueillir les acteurs de la filière automobile (constructeurs comme Renault, PSA ou Toyota, équipementiers et partenaires sociaux). L’objectif est de faire le point sur l’impact de la crise et les moyens d’en sortir.
En raison du coronavirus, plusieurs secteurs économiques sont en difficulté. Ainsi, dimanche 24 mai, le gouvernement a annoncé 3 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales. Cette mesure est faite pour 500 000 entreprises des filières les plus touchées à savoir la restauration, le tourisme, la culture ou le sport.
Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a toutefois prévenu que cette aide alourdira la dette au-delà du seuil de 115 % du produit intérieur brut. Par contre, pour soutenir la reprise économique, le gouvernement va réduire la prise en charge par l’Etat du chômage partiel. Donc, dès le 1er juin, les sociétés devront payer 15 % de cette indemnisation.
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