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Arrêté à tort en octobre dernier à la descente de son avion à Glasgow (Écosse), Guy Joao entend porter plainte et de comprendre comment il s’est retrouvé dans cette situation.
Guy Joao a passé environ 26 heures de garde à vue, le 11 octobre dernier, à l’aéroport de Glasgow, en Écosse. Quatre mois après les faits, l’homme pris par erreur pour le criminel Xavier Dupont de Ligonnès n’a rien oublié, relate le Huffington Post.
Franceinfo a voulu en savoir davantage et a pris la décision d’interroger Guy Joao depuis son domicile des Yvelines. "Mon avocat s’attelait en ce moment à la rédaction d’une plainte qui sera prochainement déposée en Écosse", a-t-il fait savoir.
Le but de cette manœuvre est de comprendre les faits et la confusion entre lui et l’un des criminels les plus recherchés du monde. Xavier Dupont de Ligonnès est, en effet, soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants en 2011 à Nantes.
"Lorsqu’on m’a dit que j’étais un criminel, un assassin, j’ai dit ‘pas de problème, je n’ai jamais tué personne’", a-t-il ajouté avant que deux policiers l’emmènent dans un fourgon.
D’après Guy Joao, le commandant de la police lui a dit qu’il était le criminel Xavier Dupont de Ligonnès. "C’est bien, mais qui est Xavier Dupont de Ligonnès", a-t-il riposté.
Plusieurs questions restent en suspens pour celui qui a été pris pour un criminel, notamment la personne qui a signalé sa présence dans le vol entre Paris et Glasgow. Selon Franceinfo, les différentes parties se renvoient pour l’instant la balle.
"Je n’ai pas d’ennemi", a-t-il commenté.
Guy Joao s’interroge également sur ces empreintes digitales. Un haut fonctionnaire a assuré que la police écossaise a confirmé plusieurs fois les correspondances, note Franceinfo. "Quand j’ai rencontré les autorités écossaises au début de l’année, elles ont donné des justifications, au lieu de me faire des excuses", soutient le plaignant.
Une enquête a été ouverte à l’IGPN pour "violation du secret de l’instruction".
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