La ministre des Outre-mer est en visite à La Réunion pour deux jours. Annick Girardin est sur le plateau d’Antenne Réunion pour en parler.
"Je ne me sens pas fliquée. Le président de la République insiste pour que nous soyons sur le terrain, au rendez-vous du volet opérationnel des mesures décidées par le gouvernement depuis plus de deux ans."
"On parle pour l’instant de la troisième semaine d’octobre, jusqu’au dernier moment ça ne sera jamais sûr. Avant de venir, j’ai fait une proposition au président de la République sur comment je voyais sa visite et quels thèmes il pourrait aborder. Il aura une nouvelle note dimanche soir après ma visite. Pour l’instant il s’agit de l’agriculture, de l’organisation des filières, mais il y a aussi les violences faites aux femmes."
"On ne peut pas dire que rien ne change. Les choses ne vont pas aussi vite que le voudraient nos concitoyens. Dans le pouvoir d’achat, la taxe d’habitation supprimée d’ici 2020 représente 64 millions d’euros qui seront rendus aux Réunionnais. 80 % d’entre eux vont être concernés. En février 2019, 16 millions d’euros pour 72 000 Réunionnais qui vont être touchés par la revalorisation de la prime d’activité."
"Vindémia est en vente, il y aura un acheteur, c’est ce que j’espère car il y a 2 300 salariés concernés. Ma deuxième vigilance porte sur le maintien de l’équilibre économique. Le troisième est le coût de la vie et la concurrence."
"J’avais annoncé 11 000 Parcours emploi compétence. Il en reste 1 500 qui n’ont pas encore été attribués. D’ici la fin de l’année, on aura le détail de la répartition entre le secteur marchand et le secteur public."
"J’ai demandé ce matin au préfet de créer un groupe de travail pour anticiper comme on le fait sur bien d’autres sujets pour trouver une solution localement que l’on défende au niveau européen."
Huit ans après la mort du bodyboardeur Mathieu Schiller et six ans d’interdiction d’activités nautiques, Annick Girardin est claire, il n’y aura pas d’annonce sur cette thématique.
"Il n’y en aura pas cette fois-ci, j’en ai fait lors de ma première visite, en visitant un certain nombre d’installation lors de ma deuxième visite, il y a des expérimentations menées à la fois sur des protections individuelles mais aussi sur des barrières de protection flottantes. J’ai mis un fonds d’investissement en place, il n’a été appelé par aucune commune, mais il y a un appel à déposer des projets pour être financés."
