Commission européenne : le second candidat d’Emmanuel Macron obtient le feu vert

LINFO.RE – créé le 15.11.2019 à 12h41 – mis à jour le 15.11.2019 à 12h41 - La rédaction

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Les députés européens ont validé, jeudi 14 novembre, la candidature de Thierry Breton, l’ancien PDG d’Atos, au poste de commissaire européen au marché unique et numérique. Celui-ci a été proposé par Emmanuel Macron après l’échec de Sylvie Goulard.

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Une approbation après un premier échec essuyé par la France

Après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard le 10 octobre, les eurodéputés ont donné leur aval, jeudi, à la nomination du Français Thierry Breton, pour le poste de commissaire au marché intérieur. Il est le deuxième candidat proposé par le président Emmanuel Macron. Comme le rapporte le quotidien 20 Minutes, des élus ont toutefois alerté sur des risques de conflit d’intérêts.

"J’ai hâte de me mettre au travail..."

Au terme d’une audition de trois heures, le PPE (droite), les libéraux de Renew, le groupe Socialiste et démocrates et les conservateurs d’ECR, ont apporté leur soutien à Thierry Breton. La présidence française a salué "une très bonne nouvelle". Au micro de l’AFP, le principal intéressé a confié qu’il était pressé de se mettre au travail pour mettre en œuvre le plan d’action qu’il avait présenté devant le Parlement européen.

Qu’en est-il des risques de conflits d’intérêts ?

Face aux risques de conflits d’intérêts, le ministre de l’Economie à l’époque de Jacques Chirac (2005-2007), dont le large portefeuille économique comprend plusieurs secteurs directement en lien avec son ancienne entreprise, a réagi. "Il n’y a qu’une seule solution, être radical. Je dis bien radical", a-t-il déclaré, selon les propos rapportés par Spunik. L’ancien PDG d’Atos a dit son intention de se récuser sur les sujets qui concerneraient directement Atos.

Il est "urgent" de "préparer la croissance de demain"

Il faut par ailleurs noter que Thierry Breton postule pour un très vaste portefeuille qui comprend la politique industrielle, le marché intérieur, le numérique, la défense et l’espace. Jeudi, il a estimé qu’il est "urgent" de "préparer la croissance de demain en investissant" dans les technologies de l’avenir, comme la 5G, la 6G, l’intelligence artificielle, les véhicules autonomes et les batteries électriques. Affirmant comprendre "la crainte des technologies concernant leur impact social", il s’est engagé à "ne laisser jamais personne au bord du chemin".

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