Le peloton de gendarmerie de haute montagne est spécialisé dans l’aide aux victimes en milieux périlleux. En France ils ne sont que 296, La Réunion compte à elle seule 13 membres.
La section aérienne de la gendarmerie (SAG) et le PGHM collaborent sur des missions de sauvetage en montagne et sur des enquêtes judiciaires nécessitant l’intervention de l’hélicoptère.
L’équipe est toujours composée d’un pilote, d’un mécanicien et de deux secouristes.
PGHM : des interventions de haut vol
Une découverte macabre a eu lieu à Petite-Ile. Un corps a été sorti de l’eau au lieu dit "Cap" par les hommes du PGHM. Leur objectif : réaliser les premières constatations sur les lieux de l’accident.
À l’aide du treuil, les secouristes et le technicien d’identification criminelle descendent dans la ravine située en contrebas. L’opération est délicate. Le vent complique la manoeuvre.
"On va adapter notre hauteur tout en étant le plus près possible de la zone d’action. C’est un travail d’équipe avec le pilote qui va prendre ses repères et nous on va avoir une vision en-dessous", explique le chef Khor Gavin, mécanicien de bord et treuilliste.
Pour intervenir en montagne, les pilotes de la gendarmerie suivent une formation spécifique dans les Hautes-Alpes. Ils sont habilités à voler toute l’année, parfois avec des conditions météorologiques difficiles. "On peut vite se retrouver dans dans conditions défavorables en hélicoptère", indique le Lieutenant Yannick Herman, pilote à la SAG.
À la Réunion, la majorité des interventions concerne le secours en montagne. Mais les secouristes du PGHM sont aussi sollicités pour rechercher des personnes disparues ou pour contribuer aux enquêtes judiciaires nécessitant l’intervention de l’hélicoptère.
"On est amené à intervenir dans des spectres missionnels différents, en canyon, au volcan, au fond d’une ravine. Il faut être capable de s’adapter", note Rodolphe Godin, secouriste au PGHM de La Réunion.
Les gendarmes du PGHM sont qualifiés pour les gestes de premiers secours et l’aide médicalisée. Ils réalisent plus de 600 missions par an.