La pénalisation de l’antisionisme est une proposition formulée par les députés en réaction à la récente multiplication des actes antisémites en France.
Le président de la République a donné une conférence de presse conjointe avec son homologue géorgienne, Salomé Zourabichvili ce mardi 19 février. Emmanuel Macron s’est dit opposé à la pénalisation de l’antisionisme. La proposition a été faite par les députés en réaction à la récente hausse des actes antisémites en France. "Je ne pense pas que pénaliser l’antisionisme soit une solution", a affirmé le locataire de l’Elysée sur le récit du Figaro.
Dans un entretien accordé à BFMTV et RMC, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand s’est également exprimé sur l’antisionisme. Il a en effet dénoncé cette attitude en France de penser qu’un problème se résout en faisant une loi. "Si seules les lois réglaient les problèmes, on le saurait depuis le temps", a déclaré le président de la chambre basse à l’endroit du groupe d’étude de l’Assemblée nationale présidé par Sylvain Maillard (LREM). Il appelle cependant à être prudent et à réfléchir profondément avant de sortir des annonces intempestives.
Lors des commémorations du 75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv en 2017, Emmanuel Macron a qualifié que l’antisionisme comme étant "la forme réinventée de l’antisémitisme". Le chef de l’Etat y reviendra peut-être mercredi soir lors d’un discours devant le Dîner du Crif.
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