La fausse lettre de menaces accrochée à la porte d’entrée du commissariat de Heist-op-den-Berg en Belgique a provoqué la panique au sein de l’institution deux semaines à peine après les dramatiques attentats de Paris.
L’agent âgé d’une vingtaine d’années a formellement nié les faits et conteste son licenciement. Deux semaines après les attaques terroristes du 13 novembre, cet inspecteur de police de Heist-op-den-Berg en Belgique a écrit une fausse lettre de menaces au nom de l’Etat islamique (EI). Il a ensuite accroché la missive flanquée du sigle de l’EI, du drapeau syrien et d’invectives à la porte d’entrée du commissariat de la commune. L’agent a été licencié, est-il indiqué dans les colonnes de 7sur7.be ce jeudi. La panique s’est rapidement installée au sein de l’institution.
Deux noms d’agent ainsi que leurs plaques d’immatriculation étaient cités dans la fausse lettre de menaces qui disait "Sales flics". Le niveau d’alerte maximal était décrété dans le pays après la circulation d’informations évoquant des attentats contre des policiers. La missive s’est rapidement révélée provenir d’une curieuse source, causant encore plus d’inquiétudes. Les enquêteurs ont ensuite découvert que ladite lettre était écrite depuis un ordinateur du commissariat de Heist-op-den-berg lui-même. Le papier utilisé appartenait à la police et l’imprimante était celle du commissariat.
Le corps de police n’avait plus aucun doute sur l’auteur de cette fausse lettre de menaces. Le badge d’Andy V. l’aurait incriminé notamment le fait qu’il soit resté 12 minutes dans les locaux où sont stockés l’ordinateur et l’imprimante concernés. Son avocate Iris Exelmans a déclaré qu’elle est en train de chercher de nouvelles voies de recours afin de prouver l’innocence de son client.
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