Un groupe d’artistes qui affirme avoir été engagé pour la formation "Zarlor Nout Péi" évoque de mauvaises conditions de travail.
Les artistes de La Réunion montent au créneau. Ils dénoncent les situations dans lesquelles se retrouvent les musiciens qui travaillent en tant qu’intermittents.
Ces artistes déplorent une série de non respect de la formation "Zarlor nout pei" lors de concerts donnés. Les conditions de travail et de paiement sont pointées du doigt.
"Nous dénonce un manque de respect envers notre équipe. Il y a un malaise, il y a un gros souci. Mi lé dégoûté par le band’ gars. Zot la pouss a nou contre les autres, que faut amène le combat et non, ils payent pas. Et aujourd’hui, nou apprend que zot té prend 8 000 euros, 25 000 euros le projet. Zot la partage le bloc l’argent ent’ zot. Nou revendique de donne à nou le choix", explique l’un des artistes.
Un autre ajoute : "On aurait aimé une meilleure distribution et surtout quand il y a les moyens de déclarer et de payer les musiciens comme il faut, il faut pas hésiter. Il y a de quoi nous déclarer. Il y a un malaise au niveau du fonctionnement, c’est ce qu’on déplore aujourd’hui. Il y a un manque de transparence et de considération."
Thierry Gauliris est l’une des têtes d’affiche du projet Zarlor Nout Péi visé par les musiciens qui prennent la parole aujourd’hui. Il déclare : "Les musiciens devaient recevoir 250 à 300 euros par représentation. Ils ont été déclarés. Ce n’est pas parce que les recettes d’un concert augmentent que les musiciens doivent exiger plus. Ils ont fait du chantage. Notre collaboration est terminée."