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L’ancien sélectionneur de l’équipe de rugby français ne comprend toujours pas pourquoi il a été remercié. Dans les colonnes du JDD, il se livre sans retenue sur ce départ subit.
Plus de 10 jours après son remplacement par Jacques Brumel, Guy Novès nous fait part de son éviction soudaine. Entre les colonnes du JDD, l’ancien sélectionneur du XV de France ne cache pas le choc qu’a provoqué cette décision. "Je le vis toujours très mal, explique-t-il. Depuis que la presse m’a appris mon éviction, je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi je ne pourrais jamais réaliser l’objectif que nous nous étions fixé en 2016 lors de ma prise de fonction. Celui de construire un projet de jeu et un groupe de joueurs destinés à être performants, non pas immédiatement, mais en vue de la Coupe du monde 2019, comme certaines équipes, à l’instar de l’Angleterre, ont su le faire."
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Pour rappel, Guy Novès a été écarté par Bernard Laporte. Il a également été attaqué pour faute grave, dont un manque de communication avec les clubs du Top 14. De cela pourtant, l’ancien sélectionneur du XV de France se défend. D’après ses dires, il s’était toujours étroitement concerté avec les clubs. Le technicien, âgé de 64 ans, nie toute responsabilité dans l’absence de relations entre les clubs et la Fédération française de Rugby. Dans la foulée, il a défendu sa manière de diriger les joueurs. Selon Guy Novès il est "fédérateur et profondément humain", chose qui se prouve par les nombreux soutiens dont il bénéficierait encore à ce jour.
L’ancien sélectionneur ne cache d’ailleurs pas sa surprise quant à la manière dont il a été limogé. "Une décision a été prise à l’issue d’un audit décidé et mené par Serge Simon. Je ne connais pas les questions qu’il a choisi de poser ni la méthode employée et encore moins ses conclusions que ne m’ont jamais été présentées", pointe Guy Novès. Toujours d’après lui, l’audit en question a été détourné de son but originel afin de justifier la décision de limogeage à son égard.
Autant dire que le litige entre la FFR et Guy Novès n’est pas près de se terminer de sitôt.
Source : L’Équipe, Le Figaro Sport
