Une mère de famille s’est vue confier le téléphone Grave Danger à cause d’un ex-compagnon menaçant. Elle a été contrainte de l’utiliser quelques semaines plus tard.
Une femme victime de violences conjugales témoigne au micro d’Antenne Réunion. Elle avait quitté son compagnon mais celui-ci se montrait toujours intimidant et menaçant.
La mère de famille s’est vue confier un téléphone Grave Danger qu’elle a dû utiliser.
"J’étais avec lui pendant 20 ans. Ca s’est dégradé dès le début. Mais avec la honte, on reste dans ce contexte. On a peur de sortir. On a honte. Mes enfants m’ont fait comprendre qu’il fallait partir."
"Monsieur avait une interdiction d’entrer en contact avec moi. Il était sous contrôle judiciaire. Malgré cela, il a continué à être sur ma route pour intimidation et à être sur le trajet que je faisait tous les jours alors que ce n’était pas son habitude."
"Le réseau m’a beaucoup aidé pour faire un courrier au procureur de la République. Le parquet a décidé de me délivrer le téléphone Grave Danger."
"J’avais peur pour ma vie. Quand qu’ils me l’ont remis, j’étais rassurée."
"Je n’en avais pas entendu parler avant. C’est l’association qui m’en a parlé."
"Je l’ai utilisé le mois suivant. Il avait connaissance que j’avais le connaissance. Il l’a su parce que le tribunal le lui a dit pour le dissuader. Au contraire, il a amplifié ses agissements."
"Il m’a suivie. Je me suis arrêtée. Quand je l’ai vue sortir du véhicule, j’ai levé le téléphone et de je l’ai activé. J’étais en face de lui."
"À ce moment-là, physiquement, c’est comme si vous ne sentiez plus rien. Quand je l’ai activé, ils sont restés au téléphone avec moi. Ils sont intervenus très rapidement."
"Cela nous met en ligne avec une plateforme. On est géolocalisé. Ils savent où on se trouve. On peut être rassuré parce qu’à ce moment-là, on oublie où on est, on oublie de dire l’essentiel. Le téléphone Grave Danger est utile."
"Le temps d’intervention est aussi rapide."
"J’ai rendu le téléphone. Parce que monsieur est en détention provisoire. Je ne le vois pas. Je n’en ai pas l’utilité. Je verrais après la sortie s’il continue ou pas. J’en ferai la demande."