Le Français enlevé par des hommes armés dans l’Est de la République démocratique du Congo et libéré trois jours après travaillait pour une organisation américaine spécialisée dans le secteur de l’environnement.
L’enlèvement de ce citoyen français s’est produit vendredi dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ses ravisseurs étaient des hommes armés appartenant à un groupe d’autodéfense de la région. D’après l’ambassade de France à Kinshasa, le Français travaillait dans la région pour une organisation américaine spécialisée dans le secteur de l’environnement. Dominique Bofondo, administrateur du territoire de Walungu dans le Sud-Kivu a expliqué que le ressortissant français a été libéré lundi soir après des tractations avec ses ravisseurs et sans versement d’une caution.
Le Français a été enlevé vendredi à 11 h 00, heure locale dans le secteur de Mwenga par des Maï-Maï Raïa Mutomboki, a souligné Dominique Bofondo. Ce dernier a ajouté sur le récit de 20 Minutes qu’un capitaine des Forces armées de la RDC ainsi qu’une trentaine de civils enlevés en même temps que lui ont également retrouvé leur liberté. Malheureusement, le chef d’antenne adjoint de l’Institut congolais de la conservation de la nature est décédé lors de cette embuscade.
La faction des Maï-Maï Raïa-Mutomboki représente des miliciens appartenant à un groupe local d’autodéfense. Elle est localisée à Walungu, territoire situé à 60 km au Sud-Ouest de Bukavu, capitale du Sud-Kivu. Les Maï-Maï sont des groupes "d’autodéfense" fondés essentiellement sur une base ethnique. Pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), le pouvoir a armé certains de ces groupes dans le but de combattre les envahisseurs ougandais ou rwandais. La plupart n’ont jamais ont toujours gardé leurs armes.
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