La princesse de Monaco, Charlène Wittstock, s’est exprimée contre le prélèvement des requins à La Réunion. Elle répondait à Kelly Slater suite à l’attaque mortelle sur Alexandre Naussac en février : "il n’avait pas à nager dans ces eaux sales."
Une publication de
Paris Match refait surface sur les réseaux sociaux suite à la diffusion d’un communiqué du Collectif des familles de victimes du scandale
requin.
L’édition n°3537 du 2 mars 2017 de Paris Match contenait une interview de Charlène Wittstock, princesse de Monaco.
L’avis de la princesse sur la crise requin
Charlène de Monaco s’est exprimée sur la gestion du
risque requin à
La Réunion en toute fin d’interview.
Elle évoque une "cause" qui lui tient à coeur. La princesse évoque les déclarations du surfeur
Kelly Slater qui a appelé à "
une régulation sérieuse des requins à La Réunion."
Ces prises de paroles qui font suite à l’
attaque de requin qui a coûté la vie à
Alexandre Naussac.
La princesse
Charlène de Monaco déclare dans
Paris Match : "
Je suis désolée pour ce jeune surfeur, dit-elle dans des propos rapportés par Paris Match, mais il n’avait pas à nager dans ces eaux sales, particulièrement attirantes pour les requins, et, du reste, interdites à la baignade. On tue 1 million de requins par an, eux ont fait 20 morts à la Réunion depuis 2011... Sans ces prédateurs, la planète ne fonctionnerait pas comme il se doit. Ce que préconise Slater met en danger l’écosystème..." À noter par ailleurs que le bilan humain de la
crise requin est de 23 attaques dont 9 mortelles depuis 2011 à
La Réunion.
Les familles des victimes répondent
Le Collectif des familles de victimes du scandale requin a répondu à Charlène de Monaco il y a peu :
"Nous étions 8 familles fracassées (sans compter les proches des blessés qui souffrent peut-être encore plus) et le temps de lire ce papier, nous voilà déjà à 9, avec la dernière attaque sur Adrien, le 29 Avril dernier.
Ce chiffre funeste n’est pas figé, vous ne tarderez pas à le constater, si le sujet continue à vous intéresser un tant soit peu.
Il n’est plus question aujourd’hui d’une crise, mais d’un véritable « Scandale Requin » à La Réunion.
Il ne faut pas traiter un sujet aussi sensible avec légèreté, et nous vous demandons, lorsque vous vous exprimez sur une telle tragédie, de mieux vous renseigner, afin de ne pas blesser davantage les personnes touchées par ces drames.
Les morts, les survivants et leurs familles vous le demandent, car votre ignorance semble grande."
Voici l’intégralité du communiqué :