2e et dernier jour de procès pour l’assassin présumé de de Zohir Matallah. Hier, Jean-Louis Virassamy Sacri s’est muré dans le silence. Cet homme est accusé d’avoir tué d’un coup de couteau le serveur de l’Artocarpe - Zohir Matallah - le 24 janvier 2015. L’avocat général a requis la peine maximale à l’encontre de Jean-Louis Virassamy Sacri : 30 ans de réclusion criminelle. Reconnu coupable, il a été condamné à 20 ans de prison.
Hier, c’est le silence de Jean-Louis Virassamy Sacri qui a pesé tout au long de la première journée de ce procès devant la cour d’assises de Saint-Denis. L’homme de 61 ans comparait pour meurtre avec préméditation et il s’est muré dans la silence hier, face aux jurés. Un silence de plomb difficile à comprendre pour les proches de la victime.
Jean-Louis Virassamy Sacri condamné à 20 ans de prison
Ce jeudi 29 juin peu avant midi, l’avocat général a requis 30 ans de réclusion criminelle contre l’accusé Jean-Louis Virassamy Sacri. Il s’agit de la peine maximale.
Les jurés ont tranché : reconnu coupable, Jean-Louis Virassamy Sacri a été condamné à 20 ans de prison.
Pour rappel : le 24 janvier 2015, Jean-Louis Virassamy Sacri est accusé d’avoir agressé à l’arme blanche le serveur d’un restaurant dans le quartier cathédrale à Saint-Denis.
Les proches de la victime - Zohir Matallah - sont venus de Métropole pour assister à l’audience. Le verdict est attendu dans la journée.
Samedi 24 janvier 2015, Jean-Louis V-S a croisé le serveur de l’Artocarpe -
Zohir Matallah - aux alentours de 10 heures lorsqu’une violente dispute a éclaté entre ces deux hommes. A l’origine de ce conflit : la gestion des places de parking
J-Louis V-S vivait dans l’un des appartements de l’immeuble où se trouve le restaurant l’Artocarpe et après son altercation avec
Zohir Matallah, le sexagénaire est revenu vers lui quelques minutes plus tard, armé.
Jean-Louis V-S est accusé d’avoir donné un coup de couteau au serveur - blessé au niveau du thorax - avant d’être maîtrisé par d’autres employés de l’entreprise.
11 jours après l’agression,
Zohir Matallah, toujours hospitalisé, est décédé.
L’accusé était armé de deux couteaux et d’un sabre, lorsqu’il est venu se confronter aux employés de l’Artocarpe au sujet des places de parking.
Jean-Louis V.-S. a reconnu les faits en garde à vue tout en affirmant qu’il s’agissait d’un accident.