Ce premier tour de l’élection présidentielle, qui aura lieu dimanche 23 avril, est placé sous le signe de la vigilance, selon les forces de l’ordre qui se sont donné comme mission d’assurer le bon déroulement du vote.
Les forces de l’ordre sont très mobilisées en ce weekend électoral. L’élection présidentielle, dont le premier tour se tiendra dimanche 23 avril, est notamment marquée par l’attaque survenue sur les Champs-Elysées, à Paris, jeudi 2o avril, et qui a coûté la vie à un policier. Un autre fonctionnaire est toujours soigné à l’hôpital Georges-Pompidou, selon les sources du Figaro. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve assure que "rien ne doit entraver ce moment démocratique fondamental pour notre pays", vendredi, à l’issue d’un Conseil de défense réuni autour du président de la République François Hollande à l’Élysée.
À la veille du premier tour de l’élection présidentielle, la fusillade revendiquée par Daesh et ses implications sont devenues la préoccupation numéro un des autorités. Vendredi, certains candidats ont annulé leurs déplacements. Pour les deux tours, les forces de l’ordre vont être particulièrement sollicitées pour sécuriser les plus de 67 000 bureaux de vote en France.
Plus de 50 000 policiers seront mobilisés sur l’ensemble du territoire. Le Code électoral interdit toute présence armée dans les locaux et à proximité. Il y aura donc des patrouilles non loin de ces lieux, indique-t-on au ministère de l’Intérieur, qui ajoute que les inspections seront plus fréquentes et plus intenses.
De nouvelles mesures ont été prises pour la sécurisation de l’élection présidentielle. Chaque président de bureau de vote et un responsable de la police devront avoir échangé leurs coordonnées téléphoniques et se joindre en cas de besoin. Il a également été demandé aux préfets de passer des consignes pour que les files d’attente n’aient plus lieu sur la voie publique.
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