Le 22 mars dernier, les attentats de Bruxelles ont tué 32 personnes. Deux mois après, les employés de la Société de transports intercommunaux de la capitale belge ont rendu hommage aux victimes dans cette vidéo poignante publiée ce week-end.
Des employés de la Société de transports intercommunaux de Bruxelles (Stib) sont toujours affectés par les attentats de Bruxelles survenus le 22 mars dernier. Les attaques terroristes ont coûté la vie à 32 personnes et ont fait 340 blessés.
Les terribles souvenirs des employés
Pour rendre hommage aux victimes deux mois jour pour jour après les explosions ayant visé l’aéroport de Zaventem et la station de métro Maelbeek, les employés racontent le calvaire qu’ils ont vécu. "Je ne pourrais pas vous raconter comment j’ai vécu toute la journée du 22 mars, ce serait impossible", a confié un manager de la STIB qui prenait le métro le jour ce jour-là. "Il faudrait écrire des encyclopédies, des encyclopédies surtout pour n’oublier personne lors de cette journée-là", a-t-il déclaré sur le récit de Metro News. Une conductrice de métro a pour sa part déclaré que le 22 mars était "un grand vide".
La solidarité l’emporte
Malgré l’horreur que rappelle cette triste journée, les employés de la Stib ont souligné l’importance du vivre ensemble et de la solidarité, qui doivent dominer face au drame. "Le mot ensemble a été le plus fort, le plus prenant. Et il a pris toute son ampleur depuis ce jour-là", a affirmé le manager. Une autre employée a de son côté mis l’accent sur les conséquences des attentats de Bruxelles qui ont extrêmement changé le comportement des Bruxellois. "Il y a beaucoup de méfiance entre les voyageurs, beaucoup plus d’observation ", a constaté cette chauffeuse de bus.
Se tourner vers l’avenir
Les employés ont terminé la vidéo en restant positifs et en partageant un message d’espoir. "Nous devons avant tout laisser place à notre joie de vivre et non à la peur", a lâché une conseillère juridique. "Il ne faut pas se laisser envahir par cette crainte, par cette peur. Il faut prendre les transports en commun, même si ça a été dur, il faut que la vie continue", a déclaré un conducteur de métro.