La situation des dépôts pétroliers se débloquent. Seul celui de Gargenville, dans les Yvelines, est toujours en grève.
C’est au secrétariat d’Etat au transport que l’on doit l’information relayée par Le Figaro cet après-midi. Tous les dépôts pétroliers qui étaient bloqués en France par des opposants au projet de loi Travail ont été libérés, à l’exception d’un seul, celui de Gargenville, dans les Yvelines, où les employés sont toujours mobilisés.
Les files d’attente devant les pompes à essence ne désemplissent pas depuis près d’une semaine, faisant craindre une pénurie de carburant. Environ un cinquième des quelque 11 500 stations-service recensées en France étaient encore en rupture partielle ou totale d’approvisionnement hier, selon l’Union française des industries pétrolière (Ufip), qui dit toutefois avoir constaté un moindre afflux d’automobilistes aux pompes.
Environ une station-service sur cinq est touchée en ricochet par les protestations menées contre le projet de loi Travail. "Les automobilistes se sont précipités pour remplir leur réservoir. La consommation a été de trois à cinq fois supérieure à la demande normale. Mais comme ils ne consomment pas tout de suite ce carburant, le phénomène est en train de se tasser", a indiqué l’Ufip.
Hier, Total avait indiqué que dans son réseau de 2 200 stations, plus d’un tiers était en rupture totale (353 stations) ou partielle (431), tandis que 72 avaient été réquisitionnées par les autorités pour approvisionner les services prioritaires comme les hôpitaux, les forces de l’ordre ou encore l’administration.