Au moins 84 personnes sont décédées lors de l’attentat de Nice ayant visé la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais jeudi 14 juillet. À l’heure actuelle, 15 personnes se trouvent encore entre la vie et la mort.
La prise en charge des victimes de l’attentat de Nice se poursuit dans les hôpitaux. Dans sa prise de parole ce mercredi au centre national d’entraînement des forces de gendarmerie à Saint-Astier, en Dordogne, le chef de l’Etat François Hollande a déclaré que quinze personnes étaient "encore entre la vie et la mort" après l’attaque au camion sur la promenade des Anglais. Le dernier bilan fait état d’au moins 84 morts et 331 blessés, a ajouté le président de la République.
Le cœur des Français est aujourd’hui encore meurtri de haine, de colère, mais aussi d’incompréhension après cet attentat meurtrier de Nice. "Après un tel drame, la colère est légitime, parce que des compatriotes ont été tués, parce que des innocents ont été frappés". Mais elle ne peut dégénérer dans la haine et la suspicion, a indiqué François Hollande. "Le débat lui aussi est nécessaire pour connaître la vérité quand une tragédie de cette ampleur se produit. Mais il ne peut pas atteindre l’unité indispensable ni abîmer la cohésion nécessaire", a-t-il ajouté sur le récit de Ouest France.
Alors que le gouvernement est fortement critiqué pour son laxisme face à la menace terroriste en France, le chef de l’État a assuré ce mercredi qu’"une Garde nationale se constitue".
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