En se basant sur un constat de la dégradation de l’économie à Mayotte, Marine Le Pen compte réformer la Constitution en apportant notamment des mesures fermes sur l’immigration. Selon la candidate FN à la présidentielle de 2017, le flux migratoire non contrôlé est une des causes majeures des problèmes économiques et sociales que rencontrent les Mahorais.
Le bilan que la présidente du FN déduit de sa visite dans l’île de l’océan Indien est plutôt catastrophique. Lors de son déplacement, Marine Le Pen n’a pas chômé, elle s’est entretenue avec le Grand Cadi et les trois chambres consulaires. Elle a rencontré des personnes issues des associations de retraités, d’enseignants, d’agriculteurs.
Avec le recul et sur la base de ce qu’elle a vu et entendu, elle a déclaré : "Ma venue à Mayotte m’a confortée dans l’idée de désastre dont la responsabilité revient à l’Etat français". Pour elle, le principal responsable qui a "livré Mayotte au chaos migratoire n’est nul autre que l’Etat français". Et des problèmes d’immigration découlent "un chaos sécuritaire" qui plongent les Mahorais dans "le chaos économique et social". Elle a aussi fustigé les élus locaux qu’elle juge "incapables d’exiger du gouvernement français le minimum", par ailleurs, la population n’a plus confiance en ces derniers.
Pour faire face aux différents problèmes dont souffre le peuple mahorais, Marine Le Pen a d’ores-et-déjà un programme. Elle a l’intention de modifier la Constitution avec la mise en place d’une réforme sur l’immigration. Dans un premier temps, elle va d’abord mettre en place, une série de mesures qui dicte l’arrêt complet de tout flux migratoire. Elle a entre autres fait allusion à "la suppression du droit du sol", laquelle est en ce moment examinée par le conseil d’Etat pour sa validité. Si jamais, celle-ci est déclarée inconstitutionnelle, Marine Le Pen a affirmé : "et bien, je réformerai la Constitution par référendum, c’est d’ailleurs prévu dans notre programme".