En parallèle du déroulement d’une semaine de séminaire lié à la lutte contre le terrorisme, les gendarmes du groupe de peloton d’intervention ont procédé à un exercice de libération de prise d’otages, sur le tarmac de l’aéroport Roland Garros.
130 personnes dans l’avion posé sur le tarmac de l’aéroport Roland Garros à Sainte-Marie, 3 preneurs d’otage. La tension qui monte progressivement avec la menace d’exécuter les passagers. Et le coup d’envoi de la libération des otages donné par le groupe de peloton d’intervention (GPI) de la gendarmerie.
L’opération s’est achevée avec la neutralisation des terroristes et la prise en charge des otages. Si ne s’agissait que d’un exercice, dans le cadre du plan d’intervention Piratair, chaque mouvement des gendarmes doit être précis et a fait l’objet de longues heures de préparation pour une parfaite coordination.
Le chef du groupe d’intervention était un ancien de l’équipe qui a participé à l’intervention du GIGN à l’aéroport de Marignane à Marseille en 1994.
"Le but de mon unité, qui est une émanation régionale du GIGN, c’est de préparer mes hommes à une intervention d’urgence", explique-t-il.
Au-delà de la démonstration de force, l’objectif à terme est de pouvoir faire en sorte que le GPI soit en mesure d’intervenir en cas de besoin dans la zone océan Indien.
"Il s’agissait de tester les capacités de la chaîne de commandement, des gendarmes, des sapeurs-pompiers, des policiers... pour faire face à ce type de situation. (...). Il s’agissait aussi de montrer nos capacités à des représentants des pays voisins, de l’île Maurice, des Seychelles, de Madagascar, des Comores." confie le préfet Dominique Sorain.