Depuis début janvier, les militaires de Boko Haram ont attaqué régulièrement le Nord-est du pays. Des centaines de morts ont été recensés durant les massacres de populations civiles.
L’une des pires semaines dans l’histoire du Nigéria aura été sûrement celle de la semaine précédente. Début janvier, le groupe islamiste de Boko Haram a sévi dans le Nord-Est du Nigéria qu’il occupe déjà en grande partie. Cela est arrivé à un mois de la présidentielle qui aura lieu mi-février, une nouvelle offensive qui a provoqué encore plus de morts. Le terroriste a comme idée d’installer un califat selon les règles de la charia sur le territoire en question.
D’après Amnesty International, il s’agit de l’attaque la plus destructrice menée par les hommes d’Aboubacar Shekhau. Elle a visé les milices civiles d’auto-défense qui assistent l’armée régulière. Pour rappel, celle-ci est encore très faible et incapable de faire face toute seule à l’ennemi. Les troupes de Boko Haram se sont principalement retranchés sur la ville de Baga qui a été partiellement rasée après les combats.
Le bilan de pertes humaines de la bataille est également très lourd. Environ 150 victimes sont recensées par le gouvernement. D’autres sources notamment les médias locaux comptabilisent quant à elles pas moins de 2000 morts dont la majorité sont des civils. Baga étant située non loin des frontières, une grande partie de la population des zones concernées a fui vers le Niger, le Cameroun ou le Tchad.