Réactif, et toujours, comme il (le gouvernement) le fut aux premières minutes après l’attaque.
Le Figaro rapporte que le premier ministre Manuel Valls a annoncé ce matin sur RTL "plusieurs interpellations" et "des gardes à vue" dans l’enquête sur l’attaque de Charlie Hebdo. Une source policière relate le chiffre de sept personnes en garde à vue. L’une a été interpellée à Charleville-Mézière, quatre l’ont été à Reims et une dernière a été arrêtée hier à Genevilliers par les policers de l’anti-gang, selon les indications d’une source policière auprès de Reuters.
Pour le Premier ministre, "les auteurs de l’attaque de Charlie Hebdo étaient suivis" mais il a toutefois indiqué qu’il "n’y [avait] pas de risque zéro". "Les services de police et de justice ont démantelé de nombreux groupes, contrariés des projets d’attentat. C’est bien la preuve que nous agissons. Ce sont des centaines d’individus qui sont suivis, des dizaines de personnes qui ont été interpellées, des dizaines de personnes qui ont été incarcérées. Cela montre la difficulté devant laquelle sont placés nos services : le nombre d’individus qui représentent un danger."
Au micro de RTL, le premier ministre n’a pas manqué de saluer la mobilisation des Français, une réponse "extraordinaire" a-t-il dit.
Selon Libération, parmi les personnes interpellées figurent des hommes et des femmes. Elles ont été placées en garde à vue tard mercredi soir. Concernant les deux hommes qui ont mené l’attaque, la police est à la poursuite de deux frères, Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans. Le beau-frère de l’un d’eux, Mourad Hamyd, 18 ans, également concerné par un avis de recherche, s’est livré mercredi soir à la police.