Les transitaires ont entamé ce mardi, leur 5ème jour de grève. Un blocage qui a des conséquences sur l’acheminement de marchandises.
5ème jour de grève pour les transitaires. Leur revendication est claire : il s’agit pour les grévistes d’obtenir une revalorisation des salaires dans le cadre des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires). Une réunion est prévue mercredi 22 avril à la DIECCTE.
L’absence de certains produits se font sentir sur les rayons des supermarchés. Lu, Colgate ou Nestlé font partie des marques impactées par la grève des transitaires.
SDV est l’un des plus gros transitaires à La Réunion et pas moins de 500 clients sont impactés par ce mouvement de grève (grandes surfaces, particuliers, concessionnaires, PME...). Seuls les médicaments sont livrés.
Le volume financier du groupe est estimé à hauteur de 115 millions par an. Une fois encore, il s’agit de l’un des plus gros transitaires de l’île.
Une grève au fort impact
Les clients eux se disent prêts à changer leurs habitudes de consommation. "Y a au choix, ça ne me dérange pas", lance une cliente.
Pour les gérants de supermarché, la situation est bien plus compliquée. "On a un stock moyen de deux à trois jours maximum. L’impact se fait sentir à partir de maintenant, la grève nous touche. Ça veut dire qu’il y aura des produits qui seront en rupture", explique un responsable d’enseigne.
Un nombre très important de marchandises restent bloqués au Port. 10 000 palettes de plus viennent s’entasser chaque jour. Et en 4 journées de blocage, 400 véhicules n’ont pas pu être livrées.