Depuis plusieurs années, un immeuble situé sur le front de mer de Saint-Denis est une verrue que beaucoup aimeraient voir disparaître sur le boulevard Lancastel. Mais ce bâtiment fait l’objet d’un conflit qui s’enlise entre les co-propriétaires, dont l’un n’est autre que la mairie de Saint-Denis.
Situé sur le front de mer de Saint-Denis, un immeuble datant des années 50, voué à la destruction depuis 2013, fait polémique. Et pour cause. Un conflit entre les propriétaires bloque l’aménagement du littoral.
Un partie de l’immeuble désaffectée appartient à la mairie. Et l’autre à une avocate, qui ne préfère pas témoigner face caméra. Elle propose de réhabiliter son bâtiment en bureaux et appartements. Une idée qui ne séduit pas la mairie et c’est elle qui autorise les travaux sur son territoire. L’avocate déplore que la mairie ne réponde pas à ses sollicitations.
"Nous sommes allés dans leur sens pour une modification de nos plans par rapport à ce qu’ils souhaitaient, etc., mais nous n’avons jamais eu de réponse".
De son côté la mairie veut détruire l’immeuble dont elle est propriétaire. Mais, sans l’accord de l’avocate, qui est la co-propriétaire, c’est impossible.
Entre destruction et rénovation, pour l’un comme pour l’autre, c’est le serpent qui se mord la queue.
Tant qu’il n’y aura aucun accord entre les différentes parties en conflit, l’immeuble du boulevard Lancastel restera en l’état, et fera office de squat, comme les anciens locaux de la Spa, qui servent maintenant de refuge aux sans-abris.