Deux objets susceptibles d’être liés au vol MH370 ont été repérés par des satellites, ont annoncé hier les autorités australiennes, qui assurent qu’il s’agit d’ informations « nouvelles et crédibles ».
Une avancée dans la
recherche du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu depuis le 8 mars dernier. Le Premier ministre australien a annoncé jeudi que deux objets « éventuellement liés » au vol MH370 ont été décelés par des satellites
Selon le site 20 Minutes, l’Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA), qui patrouille depuis le début de la semaine dans le sud de l’
Océan indien, a annoncé avoir reçu des informations «
nouvelles et crédibles », «
basées sur des données satellitaires ». Intervenant devant le parlement, le premier ministre australien Tony Abbott a assuré qu’il s’agit «
d’objets qui pourraient être liés aux recherches ».
Un avion de patrouille maritime a été mobilisé pour examiner ces objets repérés par des satellites, mais le Premier ministre australien n’a pas donné de précision sur la localisation exacte desdits débris. A l’entendre, l’envoi de trois autres appareils est prévu pour participer à cette mission aérienne. « Après analyse de ces images satellitaires, deux objets éventuellement liés aux recherches ont été identifiés », a-t-il déclaré, sans livrer de plus amples détails.
En tout cas, ces nouveaux éléments devraient permettre de lever un pan de voile entourant la disparition du Boeing de Malaysia Airlines, considérée comme l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aéronautique.
Toutefois, le chef du gouvernement australien Tony Abbott affiche la prudence et ne souhaite pas tirer des conclusions hâtives. « Nous devons garder à l’esprit que la localisation de ces objets sera extrêmement difficile et il pourrait s’avérer qu’ils ne sont pas liés au vol MH370 », a-t-il souligné.
A noter que 25 pays s’associent actuellement aux opérations de recherche sur une zone de 5,18 millions de km2, qui s’étend de l’Indonésie jusqu’au sud de l’Océan Indien. Pour sa part, l’Australie a mis en service son « radar militaire trans-horizon (OTHR) qui lui permet d’observer tout mouvement dans le ciel ou en mer au nord et au nord-ouest du pays à une distance de 3 000 kilomètres ».