Suite à la Commission de transparence réunie ce jeudi à la préfecture, la députée Monique Orphé dresse le bilan des contrats aidés pour l’année écoulée.
Les contrats aidés sont en baisse en 2013. C’est le constat effectué jeudi 16 janvier par Monique Orphé. La députée a souhaité dresser le bilan du dispositif, suite à la réunion tenue en préfecture par la Commission de transparence.
La diminution des contrats aidés est principalement dû à la baisse du nombre de contrats dans le secteur marchand : 2 288 en 2013 contre 3 087 en 2012.
Du côté du secteur non-marchand, le nombre de contrats aidés est en progression et passe de 24 117 en 2012 à 24 185 l’an dernier.
La baisse peut aussi s’expliquer par l’augmentation de la durée de ce type d’emploi, passant de six moi à neuf mois.
Monique Orphé a dressé le bilan des dispositifs mis en place pour favoriser l’accès à l’emploi (Emplois d’avenir, contrats aidés et contrats de génération). La député déplore l’inutilisation de 2 000 emplois d’avenir sur les 5 000 alloués. "Tout le monde, les collectivités, le secteur marchand, les entreprises, doivent faire l’effort pour aider les jeunes à avoir un avenir", a-t-elle indiqué.
Dans un communiqué, la Préfecture ajoute que 26 500 demandeurs d’emploi ont bénéficié d’un contrat aidé en 2013. Aussi, s’agissant des contrats aidés non marchands de droit commun (CAE-CUI hors emplois d’avenir), l’effort financier de l’Etat en 2013 s’est élevé à près de 119 M€ d’autorisations d’engagement (111 % de l’enveloppe) et 58,7 M€ de crédits de paiement (106 % de l’enveloppe) : les réalisations ont ainsi dépassé les enveloppes prévisionnelles notifiées initialement. Par rapport à 2012, les moyens budgétaires ont été accrus de 13 M€ pour les seuls CAE-CUI de droit commun.