Après une phase de test à l’Ile Maurice, l’expérimentation du dispositif Dearteck se fait à La Réunion. Les usagers de la mer misent beaucoup sur ce système visant à repousser les requins proches des côtes.
Une équipe formée de chercheurs et de pêcheurs multiplie les sorties en mer afin de tester le dispositif Dearteck. Ce système qui est à l’état de projet pilote se présente comme un moyen d’éloigner les squales sans les tuer.
Le système allie ultraviolets et ondes acoustiques. A terme, s’il fait ses preuves, il pourrait compléter le dispositif vigie requin. Pour Loris Gasbarre, le président de l’association Prévention Requin Réunion (PRR), ce système représente un réel espoir, celui de sécuriser les sites de baignade et d’activités nautiques sur l’ensemble de l’île.
D’ici quelques semaines, les drumlines seront testées à La Réunion. Le protocole test du système Dearteck sera lui mis en place dans la Baie de Saint-Paul début décembre. Dans un futur proche, ce dispositif présenté par Tecknisolarpourrait sera peut-être employé pour effaroucher les squales proches des sites fréquentés par les usagers.
Durant ces deux dernières années, nombre de dispositifs ont été présentés dans le cadre de la réduction du risque requin. Le système Dearteck intéresse plusieurs acteurs du projet Cap Requin et usagers de la mer.
Si la phase d’expérimentation s’avère positive dans les eaux réunionnaises, le projet pilote pourra être appliqué. Les porteurs de ce projet innvovant lanceront en janvier prochain la fabrication de 5000 dispositifs Dearteck. Ces outils pourraient être commercialisés en Australie, en Afrique du Sud ou à La Réunion.
Le chercheur et inventeur Pascal Barguirdjian travaille depuis trois ans sur ce projet via un bureau d’études installé en Bretagne "Teknisolar-Seni". Créé en 1992, ce micro-laboratoire regroupe des ingénieurs.
Soucieux de la protection des personnes, Pascal Barguirdjian a donc pris l’initiative de se rendre à La Réunion pour présenter son dispositif anti-requins. Cette technologie s’appuie sur l’association de l’ultraviolet pulsé optronique avec de la propagation d’ondes acoustiques. La portée de ce dispositif est d’environ 200 mètres. Un brevet a été déposé en 2012.
Ce dispositif se décline en quatre versions :
- Le Dearteck version autonome de protection périmétrique de plage
- Le Dearteck Version plongeur ou vigie
- Le Dearteck Version surfeur - attaché sur le mollet
- Le Dearteck Version surfeur en planche