Les 14 radars de La Réunion ont flashé 73.214 fois en 2012. Un chiffre en baisse par rapport à celui de 2011 où il était plus de 100.000.
Au classement des radars qui ont le plus flashé en 2012, celui de Pierrefonds trône sur la première marche du podium avec 15.577 flashs. Celui du Cap La Houssaye sur la route des Tamarins suit avec 13.311 flashs et le radar de la route du Littoral complète ce podium avec 10.566 flashs, selon les chiffres communiqués par la Préfecture.
Le chiffre important du radar de Pierrefonds s’explique par un rabaissement de la vitesse initiale de 110 km/h à 90 km/h pour cause de travaux sur une durée de six mois. A la fin des travaux, la vitesse limitée autorisée est revenue à 110 km/h avec une baisse nette du nombre de flashs, précise la Préfecture.
En revanche, certains radars n’enregistrent que très peu d’infractions, comme celui de Cambaie avec 280 flashs en 2012 ou encore celui de Saint-Leu avec 446 flashs. L’île compte actuellement 14 radars sur tout son réseau routier et pour l’heure, aucun appareil plus sophistiqué ne sera installé n’est prévu pour notre île.
"S’agissant des radars tronçons, aucune proposition n’a été faite en ce sens pour le département de La Réunion, la configuration ne paraît par adaptée. S’agissant du radar embarqué, il y a en ce moment un programme déployé par le ministère de l’Intérieur. C’est un programme national et nous espérons que La Réunion en fera partie", explique Hélène Rouland-Boyer - sous-préfète de Saint-Benoît en charge de la sécurité routière.
En 2011, les radars ont rapporté 539 millions d’euros à l’Etat. Ces recettes ont été réinvesties de la manière suivante :
- 37 % ont permis à l’État de financer l’installation et la maintenance des radars, le traitement des infractions radars et la modernisation du fichier du permis de conduire.
30 % (160 M€) ont contribué au financement par les collectivités territoriales d’opérations destinées à améliorer les infrastructures de transport en commun et de circulation.
33 % ont été affectés directement à l’AFITF (Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France). Cet établissement public de l’État est une agence de financement de grands projets visant à améliorer et à sécuriser les infrastructures de transports.
Un nouveau radar devrait être installé au niveau de la Ravine des Chèvres prochainement, une demande a ainsi été validée auprès des services de l’Etat. La Préfecture indique que les radars vitesse fixes sont installés sur des sites proposés par les préfets de département sur les critères suivants :
- Les zones où se produisent des accidents pour lesquels des vitesses excessives sont principalement en cause.
Les zones où les usagers doivent redoubler de vigilance (tunnels, ponts).
Dans les lieux et sur les portions de route où la présence des forces de l’ordre est impossible pour permettre la réalisation de contrôles de vitesse traditionnels.