Ne voulant pas cautionner ce qu’il qualifie de « crimes contre l’humanité », le gouverneur d’Anjouan a décidé de ne plus accueillir dans sa circonscription les immigrants comoriens refoulés du sol mahorais.
Anissi Chamsidine a dressé une lettre au président comorien Ikililou Dhonine pour lui demander son approbation. Si sa décision reçoit un avis favorable de la part du dirigeant comorien, plus aucun immigrant ne pourrait retourner à Anjouan, principal lieu de départ des kwassa-kwassa qui se proposent de relier l’archipel et l’île aux parfums, distancés de quelque soixantaine de kilomètres.