Riche en acides gras insaturés (75 à 80%), l’huile de bourrache est un atout précieux pour l’organisme. Aussi, elle est aussi utilisée à des fins cosmétiques et thérapeutiques.
L’huile de bourrache est extraite d’une plante appelée bourrache. Celle-ci poussait originellement en Syrie et son appellation signifie dans la langue arabe ‘Père de la sueur’.
Avec l’huile d’onagre, l’huile de bourrache est la seule huile à contenir le fameux acide gamma-linolénique, un dérivé d’acide gras essentiel qui combat avec brio le vieillissement cutané. Bref, une véritable fontaine de jouvence !
Sous forme de capsules à avaler, la Bourrache est très efficace contre le dessèchement cutané. Elle permet à l’épiderme de retrouver une certaine souplesse, et la rend plus résistante aux agressions extérieures. Déjà antivieillissement, la bourrache a également une vertu thérapeutique, celle d’améliorer l’eczéma.
Sur le plan cosmétique, l’huile de Bourrache est un allié précieux dans le traitement des ongles et des cheveux fragiles et cassants. Le conseil des internautes ? Sur la peau, appliquez-là en la mélangeant à environ 5-10 % d’huile d’amande douce ou d’huile de macadamia.
Aussi, elle s’avère être un atout de taille pour la gente féminine dans les syndromes prémenstruels. Toutefois, contrairement aux idées reçues, l’huile de bourrache ne permet pas de lutter contre la dépression au moment de la ménopause.
Ensuite, il faut savoir que les acides gamma-linoléiques dans l’huile préviennent les troubles du métabolisme lipidique. Une étude publiée sur le site de Passeportsante indique que la carence en acides gras provoque des affections cutanées (dermatite, eczéma, érythèmes, démangeaisons...), et que la Bourrache prévient également un bon nombre de maladies vasculaires.
Bien évidemment, ce n’est pas tout le monde qui peut consommer de l’huile de bourrache. Déjà prohibée pour les femmes enceintes ou allaitant, cette huile est déconseillée aux personnes souffrant de troubles hépatiques en raison de sa teneur en pyrrolizidines. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à un médecin.