L’association "Droit de Cité" qui gère le refuge de Sainte-Anne a pu réunir les fonds nécessaires à sa survie, grâce aux dons envoyés. Les 130 animaux menacés d’euthanasie sont sauvés.
Soulagement pour l’association Droit de Cité. Cet organisme qui gère le refuge de Sainte-Anne était en sursis, pris en étau par de graves difficultés financières. Sa fermeture aurait entraîné l’euthanasie des 130 chiens et chats recueillis (cf linfo.re : 130 chiens et chats menacés d’euthanasie). Pour sauver l’association et donc les animaux menacés, "la somme de 7000 euros devait être réglée avant le 31 mai, sous peine de liquidation" explique Astrid Puissant, la président de l’association "Droit de cité", interrogée ce matin sur Antenne Réunion Radio.
Grâce à la solidarité des Réunionnais et aux généreux donateurs, l’Arche de Noé est désormais sauvée et va pouvoir continuer son activité de défense des animaux. Dans une situation critique à cause de dettes qui se sont accumulées, l’organisme ne s’en serait pas sorti sans cet élan de générosité. "Je n’y serais pas arrivée", confie Astrid Puissant la présidente de l’association heureuse aujourd’hui de voir son activité perdurer et qui remercie tous les donateurs.
90 chiens et 40 chats risquaient l’euthanasie. Une destinée malheureuse qui a suscité la mobilisation de nombreux amoureux des animaux. Le refuge situé à Sainte-Anne existe depuis 16 ans à la Réunion. L’Arche de Noé ne bénéficie d’aucune subvention publique, car elle ne répond pas à l’ensemble des normes obligatoires. Sans aide extérieure, le refuge fonctionne uniquement grâce aux dons et doit répondre à des besoins toujours croissants.
Dans ce contexte, Astrid Puissant milite pour un changement des mesures prises en matière de politique publique. Selon elle, la stérilisation devrait être privilégiée à l’euthanasie, qui représente un coût annuel considérable pour les collectivités. "Cela permettrait d’être moins submergé au niveau des refuges", précise t-elle.