Selon une étude publiée dans le revue scientifique britannique Lancet, l’inactivité physique est à l’origine d’un décès sur 10 dans le monde, soit autant que le tabac ou l’obésité.
L’inactivité physique est responsable d’un décès sur 10 dans le monde, selon une étude britannique qui a été publiée dans la revue scientifique réputée Lancet hier. Jusque là les scientifiques auraient sous-évalué le danger de la sédentarisation. En effet, le manque d’exercice est à l’origine d’une mort sur 10 dans le monde, soit à peu près autant que le tabac ou l’obésité.
Pour la seule année 2008, l’inactivité physique serait responsable de 5,3 millions des 57 millions de décès répertoriés à travers le monde. Selon le Docteur I-Min Lee, 6 à 10 % des cas de maladies cardio-vasculaires, de diabète de type 2, de cancers du sein et du côlon seraient liées au fait de pratiquer au moins 150 minutes d’activité modérée par semaine. Une recommandation déjà faite par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Sans nécessairement faire du sport, 30 minutes de marche rapide cinq jours par semaine peuvent suffire à limiter de façon considérable les risques d’être atteint de ces maladies. Pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400 000 décès (dont 121 000 en Europe) auraient ainsi pu être évités sur les 7,25 millions de décès provoqués par ces maladies dans le monde en 2008.
Si l’activité physique était généralisée à travers le monde, l’espérance de vie de la population pourrait augmenter de 0,68 année, soit à peu près autant que si tous les obèses américains revenaient à un poids normal, selon cette étude.