Un air pur est sain et fournisseur d’énergie nouvelle. Il facilite notre respiration, accroît notre sommeil et notre concentration. Tout ceci nous offre bien-être et santé. Quels sont les bons gestes pour respirer un air sain dans la maison ?
Nous vivons la plupart de notre temps en espace clos. Or, l’air de nos habitations ou de nos bureaux est plus pollué qu’à l’extérieur. En cause : une mauvaise aération et la présence de produits chimiques nocifs pour notre santé. Quelques solutions simples existent pour purifier son intérieur.
Ouvrez les fenêtres
Aérer la maison deux à trois fois par jour pendant une dizaine de minutes permet d’assainir les pièces et le renouvellement d’air. Veillez à ce que les fenêtres soient grandes ouvertes. Les composés organiques volatiles seront donc chassés en même temps que l’humidité qui peut être dangereuse pour les personnes ayant des difficultés respiratoires.
Misez sur les plantes vertes
Leurs feuilles absorbent les polluants de l’air qui seront ensuite transformés en produits organiques nourrissant les racines. Le chrysanthème lutte contre le benzène, la fougère et les palmiers résorbent le formaldéhyde, le ficus et le lierre s’attaquent au xylène… À ce jour, si quelques enquêtes indiquent que les végétaux diminuent la concentration en polluants, on sait qu’ils ne peuvent pas purifier l’air d’une pièce entière. Le programme de recherche Phyt’air, créé en 2004, étudie objectivement toutes les qualités épuratrices des plantes. En attendant les résultats, pour l’esthétique ou le bien-être, rien ne vous empêche de verdir votre intérieur, avec une plante verte pour 9m².
Utilisez des nettoyants-maison
Halte aux produits toxiques et vive les recettes de grand-mère. Le vinaigre est par exemple un excellent anticalcaire, anti-rouille, détachant et désodorisant. Le citron, quant à lui, fait briller et désinfecte.
La recette pour un nettoyant multi-usage : Dans une bouteille munie d’un spray, diluez dans 75 cl d’eau chaude cuillerée à soupe de bicarbonate, puis à côté, dans un verre, mélangez un-demi cuillerée à soupe de vinaigre avec deux gouttes d’huiles essentielles (menthe poivrée et arbre à thé). Retransvasez l’ensemble dans la bouteille spray. Secouez énergiquement, c’est prêt.
Attaquez l’humidité
Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé publié en 2009, les occupants de bâtiments humides ont 75% de risques de souffrir de troubles respiratoires et d’asthme. Bactéries et champignons se développent, diffusant spores, fragments de cellules et produits chimiques. Comment les éviter ? Aérez régulièrement, ventilez après avoir cuisiné ou pris une douche, évitez de faire sécher votre linge à l’intérieur et réparez les fuites et les infiltrations. Si des moisissures apparaissent, lavez la surface contaminée avec un chiffon humide et du bicarbonate de soude.
Ces petites bêtes, invisibles à l’œil nu, sont partout dans la maison et dans les bureaux. Un gramme de poussière peut même contenir 2000 à 10 000 acariens. Pour limiter leur nombre, humidifiez les chiffons et serpillères, pour ne pas remettre la poussière en suspension quand vous faites le ménage. Nettoyez régulièrement votre literie et vos draps. Évitez les atmosphères surchauffées et aérez souvent car les acariens adorent la chaleur. N’oubliez pas non plus les rideaux, les canapés, les tapis et les moquettes.
Enfin, choisissez une décoration saine. On parle souvent des dangers de la peinture glycéro, mais les peintures acryliques, dites sans odeurs, contiennent également des solvants. Mieux vaut donc choisir des peintures sans solvants, formulées à partir de craie, de talc ou d’agrumes.
Au sol, les parquets stratifiés comme les moquettes synthétiques sont à éviter. En revanche les moquettes végétales (sisal, coco, jonc de mer), les parquets en bois massif et le véritable linoléum, qui n’a rien à voir avec un sol PVC, sont parfaitement sains. Pour le mobilier, les colles et les traitements de finition sont sources de polluants. Le bois brut est à privilégier et pour la couleur, préférez les lasures ou les peintures écologiques.