Maires et représentants de l’Etat ne sont pas parvenus à un accord cet après-midi, à l’issue de la réunion à la préfecture. En conséquence, la rentrée scolaire sera bien reportée à une date ultérieure, sauf à Saint Denis.
Les discussions entre les maires de la Réunion et les représentants de l’Etat organisées cet après-midi à la préfecture ont échoué. Les édiles qui ont adopté une motion visant à reporter la rentrée scolaire, faute de contrats aidés, ne sont pas arrivés à trouver un terrain d’entente avec l’Etat. Celui-ci a proposé 900 contrats aidés, au lieu des 2000 demandés par les mairies qui ont jugé cette proposition insuffisante.
Conséquence directe de l’échec de ces négociations : la rentrée scolaire en maternelle et en primaire, initialement programmée au jeudi 16 août, sera bien reportée à une date ultérieure.
Accompagné de Paulet Payet - maire du Tampon -, de Maurice Gironcel - premier magistrat de la commune de Sainte Suzanne - et du maire de Petite-Ile, Roland Robert est arrivé à la Préfecture à l’heure convenue cet après-midi. Avant le début de la table ronde, le président de l’association des maires de la Réunion s’est dit "confiant" pour trouver une issue quant à la problématique des suppressions de Contrats aidés sur le département.
Pour rappel, mercredi 8 août, 23 maires réunionnais sur 24 - seul Gilbert Annette, maire de Saint-Denis n’a pas ratifié ce document- ont adopté une motion décalant la rentrée scolaire à une date ultérieure. En effet, les édiles estiment qu’ils ne peuvent accueillir les enfants dans des conditions convenables de sécurité et d’hygiène, en raison de la suppression de centaines de contrats aidés. Dans certaines communes, près de la moitié des contrats aidés ont en effet été supprimés pour cette rentrée.
L’Association des Maires de la Réunion veut ainsi attirer "l’attention du gouvernement sur la situation extrêmement préoccupante qui émane de la restriction drastique des contrats aidés du secteur non-marchand".