La liquidation judiciaire de l’entreprise de vente de pièces détachées automobiles portoise Caillé Distribution (Cadis) , devrait être rendue officielle cet après-midi au tribunal de commerce de Saint-Denis. Abattus, les 23 salariés de la société vivent avec une certaine amertume cette dernière journée de travail dans leur usine.
Un dernier coup de balai dans les entrepôts vides... Les 23 salariés de l’entreprise Cadis ont la fierté d’avoir travailler jusqu’au bout. Depuis mars 2010, ils ne se berçaient plus d’illusions sur l’avenir de leur entreprise placée en procédure de sauvegarde. L’avenir de Cadis était plus que compromis. La direction du groupe avait clairement indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une branche stratégique. Depuis lors, les 23 employés s’attendaient à l’issue de mardi.
Lors de l’audience décisive du groupe Caillé hier au tribunal de commerce, le sort de Cadis a pris une tournure irréversible. Aucun repreneur ne s’étant manifesté, la société portoise spécialisée dans la vente de pièces détachées automobile, revendant notamment l’huile Castrol et les pneus Pirelli, sera donc liquidée.
A 14 heures cet après-midi, ils fermeront définitivement les portes de leur usine. Pour certains d’entre eux, cadenasser à jamais les grilles de Cadis est un vrai déchirement. Ils ont tous entre 6 et 35 ans d’ancienneté et ont oeuvré quotidiennement à la bonne marche de leur société. Ce n’est plus qu’une question d’heures avant l’annonce officielle de la liquidation judiciaire. Les salariés seront payés jusqu’à ce mercredi par le groupe Caillé. Dès demain, c’est l’association pour la garantie des salaires (AGS) qui prendra le relais en rémunérant les employés.