Selon les avocats chargés de la Défense de Dominique Strauss-Kahn, la femme de chambre du Sofitel aurait eu des relations sexuelles consenties avec le directeur du FMI. Cette nouvelle stratégie de défense est qualifiée d’« explosive » par « New York Times ». Les avocats soutiennent la thèse d’un rapport sexuel consenti entre leur client et la femme de ménage.
« Je l’ai séduite et elle a dit oui-oui », titre le "New York Post". Cette stratégie de défense serait avancée par les avocats de DSK. En effet, ces derniers soutiennent la thèse d’un "rapport sexuel consenti entre leur client et la femme de ménage".
« Les preuves, nous le croyons, ne corroboreront pas la thèse de la relation sexuelle forcée », explique Ben Brafman, l’avocat de l’ancien ministre français sur le site 20minutes. Une source proche de la défense aurait alors précisé qu’ils pourraient plaider le consentement.
En ce qui concerne les griffures qui seraient visibles sur le torse du directeur du FMI selon la presse new-yorkaise, ces affirmations sont démenties par un inspecteur qui affirme qu’"aucunes blessures n’ont été découvertes sur le corps du politicien français".
Autre point capital dans cette affaire : selon le « New York Post », Dominique Strauss-Kahn aurait appelé sa femme Anne Sinclair alors qu’il était en route vers l’aéroport dimanche 15 mai. Au téléphone, le directeur du FMI aurait confié à son épouse qu’il « avait eu un problème grave », sans pour autant en dire d’avantage.
Enfin, la femme de chambre victime présumée de l’agression sexuelle pour laquelle DSK est poursuivie aurait appris l’identité de son agresseur ainsi que son statut "en regardant la télévision le soir de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn" selon RMC. Enfin, la radio révèle que la femme de chambre du Sofitel n’a pas officiellement déposé plainte contre le directeur du FMI et que c’est le procureur en charge de l’enquête qui est à l’origine des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn. Autre fait révélé par le site américain FoxNews : des traces de sang auraient été retrouvées sur le lit de la chambre 2806 de l’hôtel Sofitel où l’agression aurait eu lieu selon la victime présumée.