L’ONU accuse les partisans de Laurent Gbagbo d’avoir incendié deux de ses véhicules et dégradé trois autres à Abidjan. Une allégation récusée par les concernés.
Dans un communiqué diffusé à la presse, l’ONU accuse le clan Gbagbo d’avoir mené des attaques contre ses véhicules.
"Les forces civiles et militaires du camp du président Gbagbo ont commencé à attaquer des véhicules de l’Onuci à Abidjan. Ainsi, deux véhicules de l’Onuci ont été brûlés et trois autres ont été endommagés, dont une ambulance", indique le communiqué de l’Onuci.
Le camp Gbagbo dément les accusations lancées à son encontre et minimise le bilan. "Nous avons dénombré un seul véhicule incendié par des habitants", a dit le ministère de l’Intérieur du gouvernement Gbagbo.
De son côté, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a condamné "un total de six incidents" survenus jeudi, soulignant qu’il s’agissait de "crimes selon la loi internationale".
Washington, quant à lui, s’est dit "de plus en plus préoccupés par l’incitation à la violence du régime Gbagbo contre les soldats de l’ONU". Tandis que Paris a condamné ces actes ainsi que "les appels à la haine contre l’Onuci relayés par certains médias ivoiriens, en particulier la radio-télévision publique RTI ".
Pour l’heure, aucune riposte militaire n’a été envisagée contre les forces militaires ou civiles loyales au régime Gbagbo.