Félix Hoarau âgé de 72 ans a disparu mercredi 23 novembre. Le vieil homme parti rendre visite à ses proches s’est perdu dans la forêt et n’est jamais rentré dans sa maison de retraite Saint-Josephoise. D’importants moyens de recherche ont été déployés, sans succès. Plus d’une semaine après sa disparition, sa famille organise demain une grande battue, sans grand espoir de retrouver le gramoune vivant.
"Il y a deux jours, on a craqué" confie Fabienne la belle-fille de Félix. Après plus d’une semaine de recherches intensives pour retrouver son beau-père de 72 ans, la famille a pris conscience que le gramoune était certainement mort. "Les premiers jours, c’était une véritable course contre la montre, chaque minute comptait. En début de semaine, on a eu une discussion avec les gendarmes et on a compris que Félix n’avait sûrement pas survécu".
A l’âge de 72 ans, Félix Hoarau atteint de la maladie d’Alzheimer et souffrant de diabète est parti de sa maison de retraite Saint-Joséphoise pour rendre visite à ses proches habitant à la Ravine du Pont. Déposé à Manapany-les-Hauts par un taxi, le vieil homme a voulu prendre des raccourcis en empruntant des chemins de traverse. Il finit par se perdre dans une végétation dense. Le lendemain, grâce à son téléphone portable, il parvient à prévenir sa belle-fille Fabienne, qui alerte immédiatement les secours.
Un important dispositif aérien et terrestre est alors déployé pour retrouver le gramoune. Un secteur de recherche est déterminé par triangulation par l’opérateur téléphonique du vieil homme. Malgré tous les efforts des forces de l’ordre, de la famille et des chiens pisteurs de l’association ACERS PS 974, toujours aucun signe de vie de Félix Hoarau.
Après plus d’une semaine de recherches, l’espoir de retrouver le vieil homme est inexistant. Ce samedi, une grande battue est organisée dans le secteur de recherches. Toutes les personnes mobilisées pendant la semaine participeront à cette opération. Mais la famille Hoarau ne souhaite pas qu’un nombre trop important de personnes se portent volontaires. "Même si c’est de bon coeur, ce sera difficile à gérer, à organiser. Pour nous, c’est un peu la battue de la dernière chance, si demain soir cela ne donne rien, ce sera très difficile je préfère ne pas y penser", explique Fabienne.