Booster les moteurs de l’industrie réunionnaise, renforcer l’action sur le terrain par la médiation, l’expertise technique et la communication : telles sont les grands objectifs que se fixe l’Agence pour le Développement Industriel de la Réunion. Lors d’un point presse, le président de l’ADIR Jérôme Isautier a présenté son plan d’action pour 2012-2013.
Le plan d’actions de l’ADIR pour 2012 et 2013 s’articule autour de deux axes majeurs :
1) booster les moteurs de l’industrie réunionnaise que sont :
- la continuité et la cohérence des politiques publiques : au niveau communautaire (octroi de mer), national (visibilité nécessaire) et régional (soutien aux investissements et départementalisation de Mayotte) ;
- une vision dynamique du marché : une position forte sur le marché intérieur (offre produit pertinente, stratégie de différenciation positive et R&D) et un déploiement international ;
- la culture de la performance par la professionnalisation de toutes les fonctions et notamment des fonctions transversales de l’entreprise ;
2) renforcer l’action sur le terrain au travers de :
- la médiation : dialogue, décodage & accompagnement
- l’expertise technique sur les vecteurs du développement économique
- la communication
Sur le plan de la continuité et de la cohérence des politiques publiques, l’ADIR rappelle que la Réunion est une RUP, une région monodépartementale française située dans un environnement de pays ACP.
Ces trois caractéristiques doivent rester, selon l’ADIR, présentes à l’esprit des autorités publiques qui interviennent dans la gestion du territoire :
‐ au Niveau communautaire : maintien des mécanismes dérogatoires permettant de compenser les handicaps structurels et les déficits de compétitivité qu’ils engendrent (au premier rang, le différentiel sur l’octroi de mer).
‐ au Niveau national : stop aux changements de cap incessants, et retour d’une visibilité suffisante pour permettre la prise de risque et le redémarrage des investissements, seuls moteurs de la croissance.
‐ au Niveau régional : Utilisation des dispositifs de soutien à l’investissement en réelle connexion avec les besoins :
• Aides à l’investissement : définition de critères en adéquation avec la réalité du besoin des entreprises, évitant l’hyper spécialisations et l’hyper ciblage. L’ADIR va s’atteler à faire des propositions concrètes en la matière
• Aides aux zones d’activités : veiller à l’affectation en toute urgence des fonds disponibles. Participation concrète des opérateurs réunionnais aux différents chantiers techniques à mettre en oeuvre consécutivement à la départementalisation de Mayotte : une formidable opportunité à saisir, en particulier pour le secteur réunionnais du BTP.
Pour 2012-2013, l’ADIR vise un développement endogène qui se traduira par :
‐ une position forte sur le marché intérieur, résultat d’une productivité et d’une qualité maximale des process et des produits ;
‐ une accélération de la stratégie de déploiement international.