Les festivités de Noël sont souvent symbolisées par des repas, les crèches, les bûches. Toutes ces pratiques ont toutes leur origine, redécouvrions-les ensemble.
L’arbre de Noël :
L’arbre de Noël aurait apparu en Alsace vers 1520, mais à l’époque, il n’était pas encore orné de lumières tel que nous le connaissons actuellement. Son introduction en France remonte en 1837 lorsque la princesse Hélène de Mecklembourgen en apporta à Paris après son mariage avec le duc d’Orléans. La coutume des sapins décorés commencèrent à s’implanter en France au XVIIIe siècle. Une tradition qui fut adoptée un peu plus tard par les Allemands et les Autrichiens.
Les cartes de vœux :
Cette tradition de s’échanger des cartes de vœux à l’occasion de Noël et du nouvel An vient d’Angleterre au XVIIIe siècle. A l’époque, les marchands anglais envoyaient des imprimés de vœux à leur clientèle. La pratique se répandit par la suite dans toute l’Europe avec la production en grande quantité des papiers imprimés grâce aux techniques d’imprimerie mises au point par Aloys Senefelder en 1796. Depuis, Noël et Nouvel An furent l’occasion de s’envoyer des cartes de vœux de santé et de prospérité.
Les crèches de Noël :
La première crèche de Noël aurait été créée par Saint François d’Assise (1181- 1226) lorsqu’en 1223, il organisa une scène vivante de la crèche avant la messe de Noël. Depuis cette époque, cette tradition chrétienne et catholique est restée universelle. Elle représente l’Enfant-Jésus, la Vierge Marie, saint Joseph, les anges chantant la gloire du Rédempteur et la paix donnée aux hommes de bonne volonté ainsi que les bergers.
Lors de l’Epiphanie, on rajoute les trois rois mages avec l’étoile qui les guidait représentant « l’hommage de la Gentilité et sa quête du salut ».
La bûche de Noël :
Depuis 1945, elle apparait sous une version « pâtisserie », mais à l’origine, elle était un gros tronc d’arbre, sélectionné avec soin, pour tenir le plus longtemps possible. Un rituel bien précis devait être suivi : couper la bûche avant le lever du soleil et ensuite, la transporter à deux jusqu’à la maison après l’avoir enveloppée de feuillages et de rubans. Quant à son allumage, le rituel varia suivant la religion. Chez certains, elle devait d’abord être bénie par le chef de famille puis allumée par le plus jeune de la famille. Chez d’autres, elle devait être allumée par des braises provenant de la bûche utilisée l’an précédent…
Le choix d’une bûche fut très délicat car elle devait tenir le plus longtemps possible, au moins, durant la nuit de Noël. Quant aux cendres ainsi obtenues, on leur attribuait des vertus magiques pour protéger la maison de la foudre et du mauvais sort ou encore pour améliorer les récoltes.
Par ailleurs, les sucreries étaient déjà à l’honneur en ce temps là. Les chefs de familles cachèrent des sucreries ou bien des pruneaux et des marrons dans un trou du tronc de la bûche que les enfants pouvaient déguster après les repas de Noël. Aujourd’hui encore, on termine nos repas de noël par une dégustation de la bûche version « pâtisserie ». Et chez nous à la Réunion, la buche glacée régalera petits et grands.
Les repas de Noël :
Noël fut depuis toujours l’occasion de se réunir en famille autour d’un repas copieux. En France, la dinde aux marrons est le plat traditionnel du réveillon de Noël mais le foie gras, les huîtres, les escargots, le saumon fumé sont souvent introduits au menu. Pour les desserts, c’est bien évidemment la bûche qui est à l’honneur.
En revanche, certaines régions conserveraient encore une tradition d’antan : en Provence, le rituel des 13 desserts symbolisant les 12 apôtres et Jésus, continue d’exister. Le traditionnel pain à l’huile d’olive aromatisé aux zestes d’agrumes appelé "pompe à l’huile", les confiseries et pâtisseries locales comme les fameux calissons d’Aix, le nougat noir et blanc, les fruits confits, en pâte, frais et secs sont toujours proposés à Noël.
Depuis le XVIe siècle, en Alsace, on offre à la Saint-Nicolas (le jour de Noël) du pain d’épices, parfumé avec de la cannelle, de la cardamome, des amandes et du miel.
Les illuminations de Noël à Paris :
A part son titre de plus belle ville du monde, Paris s’embellit à chaque Noël quand elle se pare de milliers de guirlandes lumineuses, notamment sur l’ avenue des Champs Elysées. Chaque année, une cérémonie officielle est organisée vers fin novembre pour marquer le début des illuminations durant laquelle une personnalité est conviée par le maire de Paris pour presser le bouton d’allumage des arbres qui ornent le long de l’avenue. Parmi des personnes de renom ayant déjà eu l’honneur d’inaugurer les illuminations figurent les actrices telles que Marion Cotillard (2008), Charlotte Gainsbourg (2009), Mélanie Laurent (2010). Cette année, ce fut le tour d’Audrey Tautou de donner le coup d’envoi des illuminations hivernales le 23 novembres dernier. La plus belle avenue du monde brillera sous les lumières étincelantes des guirlandes jusqu’au 11 janvier.
Outre l’avenue des Champs-Elysées, le grand magasin Printemps Haussman figure parmi les immeubles les plus ornés en France métropolitaine. Chaque année, les façades de ce monument de 27 étages sont recouvertes de cordes lumineusesde 1,8 km de longueur, de plus de 127 500 LED, ainsi que de 135 sapins.