Pour la famille de Mylaine et quarante-trois autres installées au 17ème kilomètre au Tampon, la situation a tourné au cauchemar. Ces sudistes assurent en effet ne plus pouvoir supporter les coassements des dizaines de crapauds qui auraient envahi la place depuis plusieurs mois déjà. Les riverains excédés par ces nuisances nocturnes un peu particulières ont signé une pétition pour que des mesures soient prises rapidement.
Pendant que certains se plaignent des bruits générés par les cyclomoteurs circulant dans les rues à heure tardive, des coups de pilon et des bruits de perceuses le dimanche matin, près de quarante familles issues de la commune du Tampon s’élèvent contre des nuisances d’un tout autre ordre. Au 17ème kilomètre, l’un des quartiers résidentiels de la ville sudiste serait le théâtre d’une invasion de crapauds chaque soir, depuis plusieurs mois.
Pour les habitants, aucun doute, cette recrudescence du nombre de batraciens à proximité de leurs domiciles serait due à l’aménagement d’une mare par l’un des riverains.
Le bassin accueillerait selon les voisins furieux, plusieurs dizaines d’amphibiens, à la nuit tombée. Ces nuisances sonores jugées "considérables" par les habitants auraient rendu leur quotidien insupportable. Pour Mylaine, dont la maison se situe à quelques mètres seulement du bassin de la discorde, "cette situation est invivable". Comme elle, une quarantaine de familles ont signé une pétition en vue d’alerter les autorités municipales sur ce problème.
Une plainte a par ailleurs été déposée. Une enquête devra déterminer s’il s’agit là d’un élevage ou d’animaux sauvages. En attendant, ces Tamponnais devront prendre leur mal en patience. Le propriétaire de la maison où se trouve le bassin des crapauds est pour l’heure loin de ces considérations. Actuellement hors département, il devra peut-être vider son bassin à son retour.