Une délégation du Groupe international de Contact (GIC) arrive ce jour à Madagascar en vue de proposer des solutions de compromis pour la sortie de crise
Le président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping pourrait dès cet après-midi effectuer des rencontres avec les membres des délégations des mouvances pour faire connaître lesdites propositions. Selon certaines confidences, elles sera rapporteraient à la répartition des portefeuilles ministériels ainsi qu’au calendrier et à l’organisation des élections.
Ces propositions ont été élaborées avec la contribution des experts du GIC et sont ignorées par les parties malgaches.
Devant la démarche, les quatre mouvances ont quinze jours pour faire parvenir la réponse aux solutions proposées et ainsi, le GIC tranchera sur la position définitive en fonction de la réponse des parties malgaches lors d’une réunion à tenir vers mi-février.
Néanmoins, la mission du président de la commission de l’Union africaine n’est pas facile compte tenu des positions des mouvances.
La plate-forme, l’Union des démocrates et des républicains pour le changement (UDR-C) qui soutient Andry Rajoelina, refuse le retour sur le processus de la transition consensuelle et inclusive et attend de Jean Ping des solutions pour l’organisation des scrutins.
Contrairement, les trois mouvances persistent sur l’application des accords de Maputo I et d’Addis-Abeba et attend de la mission du GIC la solution de consensus.
A noter : le commissaire à la Paix et à la Sécurité au sein de l’Union africaine, Ramtane Lamamra, fait partie de la délégation du GIC avec des émissaires issus de la SADC, de l’OIF et des Nations Unies.